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mardi, Schwelgger, Draparnaud, Ctivier, etc., et
caractérisé ainsi par Laïnarck : coquille ovale,
bombée , transverse , équivalve , h crochets protu-
béraus; deuts cardinales très-petites, quel..jioIoia
prescque nulles; tantôt deux sur chaque valve,.
tantôt urte pliée en deux ; tantôt une seule pliée ou
lobée sur une valve , et deux sur l'autre; dents la-
térales allongées transversalement, comprimées,
lamelliformes ,• ligaaient extérieur. Ajoutons ,
comme complément de cette description, que,
l'animal étant dans la coquille, deux tubes ou si-
phons font saillie d'un côté , et que de l'autre sert
de pied mince, allongé et linguiforme.
Lamarck a, le premier, décrit une espèce de
Cyclade à l'état fossile ; avant lui on ne, connaissait
pas cette particularité géologique.
, Toutes les Gyclades habitent les canx douces
des deux continents ; elles sont généralement pe-
tites-, diapkaues et recouvertes d'un épiderme vert
ou brun ; leurs crochets ne sont jamais écerchés.
Nous allons, en faire connaître quelques unes :
Gyclade dks RiviiîRiis , Gyctas rivicoLa , de La-
marck. Coquille de vingt millimètres de longueur,
subglobuleuse, assez solide, élégamment striée,,
subdiaphane, d'une couleur cornée, verdâtre ou
brunâtre, et présentant le plus souvent deux ou
trois zones plus pâles.
CYCLAD.E coRNiiE , Cjclos comca , de Lamarck.
Espèce dont les stries sont très-fines , la couleur
cornée peu foncée, la forme également subglobu-
leuse , l'épaisseur moins considérable que dans la
précédente , ne présentant vers son milieu qu'une
seule zone pâle, et ayant son bord jaunâtre. Cette
Cyclade ollVe deux variétés, l'une plus globuleuse,
l'autre plus transverse : toutes deux viennent de
l'Amérique septentrionale.
Cyclade caliculée, CycLas caliculata, de Dra-
parnaud. Celle-ci est rhombeïdale, orbiculaire ,
déprimée , très-mince, transparente, d'un blanc
sale, ou d'un jaune verdâtre peu foncé; ses cro-
chets sont proéminents et tuberculeux, et ses stries
très-fines ; sa largeur est de huit millimètres. On
la trouve dans les mares des environs de Paris et
de Fontainebleau.
CvcLADB LISSE, CycUis lœvi^atcu Ptefrite espèce
fossile, inéquilatérale, déprimée, très-mince, très-
fragile , subquadrangulaire ; crochets petits, peu
proéminents; dents cardinales à peine visibles,
même avec une forte loupe,; dents latérales bien
marquées, l'antérieure plus grande et plus forte ;
largeur , cinq millimètres. On la rencontre , non
très-communément il est vrai, dans, les marnes
calcaires qui accompagnent les lignites à la mon-
tagne de Bernon près d'Epernay. (F. F.)
CXCLAJ^'IE, Cyclamen, (bot. piian..) Six esr
pèces de plantes herbacées-, à feuilles toutes radi-
cales., entières , h- fleurs pendante*, solitaires an.
sommet des hampes qui les portent , quelquefois
nombreuses , constituent ce genre de la lamille des
Primulflcées et de la PcntandHe monogynie. Ea
plus commune de toutes, celle que l'on trouve
vivace dans les lieux ombragés , les haies;, les fos-
sés. et les bois frais de nos déparlemens dli midi^.
où elle fleurit au. printemps , puis en septembre et
en octobre , est connue sous le nom vulgaire de
Pain de pourceau , parce que cet animal est très-
fi'iand de sa racine; les Arabes l'appellent Artka-
nita, le peupfe napolitain Meio terragna. Son nom
scientifique Cyclame c'Ei'ropk., C, eiu-opœum ,
vient du mot grec Kyklon , cercle, c'est-à-dire
de la Coroie orbicnlaire qu'alTecle sa racine, tubé-
reuse, brune en dehors, blanche en dedans,
ferme comme lui navet , mai'qnée d'yeux comme
le tubercule de la pomme de terre , et garnie de
fibres menues; ou peut-être des spires que ses pé-